Faisant suite à notre courrier du 23 novembre et à la réponse de Guy Mettan, directeur du Club suisse de la presse (cf. annexes), Reporters sans frontières (RSF) Suisse tient à apporter les précisions suivantes

– RSF est bien entendu parfaitement respectueuse de la liberté d’expression. Il n’a jamais été demandé au directeur du Club suisse de la presse de « censurer » la conférence programmée. Le courrier adressé par RSF à son attention dénonçait le manque de transparence, notamment quant aux protagonistes du débat. La citation de Guy Mettan « voilà qu’une organisation qui défend la liberté d’informer me demande de censurer une conférence de presse » est excessive voire fallacieuse.

– RSF défend la liberté, l’indépendance et le pluralisme du journalisme. C’est au nom de cet idéal, dévoyé dans le projet de conférence, que la section Suisse de l’organisation a alerté Guy Mettan. RSF regrette en effet que le Club de la presse organise une soirée sur la Syrie qui ne présente qu’une version des faits.

– RSF Suisse regrette enfin que le Club présente comme journaliste une personne qui défend la torture par le régime syrien, laquelle position ne saurait relever du journalisme. Faut-il par ailleurs rappeler l’ampleur des violations à la liberté de l’information commises par le régime de Damas ?

RSF Suisse ne souhaite pas que son nom soit associé à une initiative clairement orientée et unilatérale, auquel le pluralisme fait défaut.

Télécharger : Lettre de RSF Suisse adressée à Guy Mettan le 23 novembre 2017

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