La Journée mondiale de la liberté de la presse, ce vendredi 3 mai, est consacrée par l’Unesco à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle. Dans de nombreux pays, le journalisme environnemental est dangereux lorsqu’on enquête par exemple sur l’extraction minière illégale, l’accaparement des terres, la déforestation ou les conséquences environnementale d’activités industrielles.

La Suisse est également concernée. Même si l’intégrité physique des journalistes n’est pas directement menacée comme dans de nombreux pays d’Amérique latine ou d’Afrique, diverses stratégies sont utilisées par les milieux industriels, financiers ou politiques pour freiner, voire empêcher, tout travail d’enquête dans certains domaines (Photo Keystone/Jean-Christophe Bott).

Dans un dossier publié en ligne et détaillé lors d’une conférence de presse au Club suisse de la presse mardi 30 avril, RSF Suisse met en évidence les restrictions qui pèsent sur la liberté de la presse en Suisse sur un double plan, celui de l’accès aux documents administratifs d’une part, et des procédures-bâillons – les SLAPPs (Strategic Litigation Against Public Participation) –, de l’autre. Sur ces deux volets, la question environnementale est concernée, et RSF Suisse est en mesure de l’illustrer par des exemples récents ou actuels.

Le Classement mondial de la liberté de la presse 2024 sera par ailleurs publié ce vendredi 3 mai.

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